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Galeopsis tetrahit L.

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Family :

Famille :

Lamiaceae

Synonym(s) :

Synonyme(s) :

Galeopsis tetrahit L. subsp. tetrahit (Brouillet et al., 2010+)
Galeopsis tetrahit L. var. tetrahit (Brouillet et al., 2010+)

Common Name(s) :

Nom(s) commun(s) :

Ortie royale (français) (Darybyshire, 2003)
Hemp-nettle (anglais) (Darybyshire, 2003; USDA-ARS, 2022)
Common hemp-nettle (anglais) (Darbyshire, 2003; USDA-ARS, 2022)
Bee nettle (anglais) (Darbyshire, 2003)
Galeópse-comum (portugais) (USDA-ARS, 2022)
Pipdån (suédois) (USDA-ARS, 2022)

Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucules

  • Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucules

  • Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucules

  • Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucule

  • Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucule

  • Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucules; immature (D)

  • Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucules; immature (D)

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Overview

Aperçu

Regulation :

Remarques Réglementation:

  • É.-U.* Liste fédérale des graines de mauvaises herbes nuisibles
  • Listes de quarantaine de pays, par ex. Mexique * peut être mis à jour sans préavis

Regulation Notes:

Figure sur la liste des organismes de quarantaine de pays comme le Mexique*

*Les listes d’organismes de quarantaine des pays peuvent être mises à jour sans préavis.

Distribution :

Répartition :

L’espèce est indigène d’Europe et d’Asie tempérée et a été introduite en Amérique du Nord (O’Donovan et Sharma, 1987, USDA-ARS, 2022). Elle est répandue dans le nord des États-Unis (USDA-NRCS, 2017). Elle est présente dans l’ensemble du Canada, sauf au Nunavut et au Yukon (Brouillet et al., 2010+), et est fréquemment observée en Colombie-Britannique (Klinkenberg, 2023).

Habitat and Crop Association :

Habitat et Cultures Associées :

Le Galeopsis tetrahit pousse dans les champs cultivés. Les pâturages, les marécages, les fourrés, les forêts, les fossés, les bords de route et les milieux perturbés (Darbyshire, 2003). Il préfère les sols himides, mésiques et riches en éléments nutritifs. Le faible taux d’humidité du sol pourrait constituer un facteur limitant sa répartition et se propagation (O’Donovan et Sharma, 1987). L’espèce peut être problématique dans les champs cultivés, notamment dans les cultures d’Avena sativa (avoine), de Medicago sativa (luzerne), de Solanum tuberosum (pomme de terre) et de Glycine max (soja) (Légère et Deschênes, 1989, 1991). Il a été rapporté que l’espèce peut former de denses peuplements dans les champs de céréales et les pâturages cultivés en Ontario, au Canada (Alex, 2011).

Economic Use, cultivation area, and Weed Association :

Utilisation économique, zone de culture et association de mauvaises herbes :

Duration of Life Cycle :

Durée du cycle vital:

Annuel

Dispersal Unit Type :

Type d’unité de dispersion :

Nucule

General Information

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

Le Galeopsis tetrahit est une mauvaise herbe des terres agricoles qui réduit les rendements de plusieurs plantes cultivées et qui constitue un réservoir pour plusieurs phytopathogènes (p. ex., Phoma exigua) et nématodes (p. ex., Ditylenchus dipsaci, Heterodera spp.). Chaque plante produit en moyenne 387 nucules, qui sont dispersées par le vent, l’eau, la machinerie agricole et les semences contaminées (O’Donovan et Sharma, 1987). Les nucules présentent une forte dormance (O’Donovan et Sharma, 1987) et peuvent demeurer viables durant quelques années (Conn et Werdin-Pfisterer, 2010).

La taxionomie fait l’objet de débat depuis un certain nombre d’années, et certains auteurs considèrent le Galeopsis bifida Boenn. Comme une espèce distincte du G. tetrahit, d’après des différences au niveau des feuilles et des fleurs : les feuilles présentent une base cunéiforme et des fleurs à pétale inférieur oblong chez le G. bifida, alors que la base des feuilles est arrondie et que le pétale inférieur est quasi carré chez le G. tetrahit (O’Donovon et Sharma, 1987). Une récente étude (Maslova, 2008) a révélé que les deux espèces présentent des distinctions moléculaires.

D’autres auteurs classent le G. bifida comme une sous-espèce du G. tetrahit (G. tetrahit subsp. bifida (Boenn.) Lejeune & Court), car les caractéristiques distinctives ne sont pas stables ou suffisamment bien définies pour que les taxons soient considérés comme des espèces distinctes (Gill, 1983; O’Donovon et Sharma, 1987; Darbyshire, 2003). L’incertitude qui règne chez les taxinomistes fait en sorte qu’il est difficile de déterminer l’espèce traitée par les auteurs dans leurs articles (Darbyshire, 2003).

Le G. bifida, lorsqu’il est considéré comme une espèce à part entière, est considéré comme originaire d’Europe et d’Asie tempérée, et naturalisé dans le nord des États-Unis, sauf dans les États du Pacifique (USDA-NCRS, 2022), et au Canada sauf dans les Territoires du Nord-Ouest, au Nunavut, en Alberta et à Terre-Neuve (Brouillet et al., 2010+).

Infestation de Galeopsis tetrahit (Michael Shephard, USDA Forest Service, Bugwood.org)

Identification

Identification

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  • Nucule

    Dimensions

    • Longueur de la nucule* : 2,2 – 2,7 mm; largeur : 2,8 – 3,2 mm
    *Remarque : mesures minimale et maximale établies à partir d’images de 20 graines entrant dans la plage normale de valeurs chez cette espèce (ISMA, 2020)

    Dimensions selon d’autres sources :
    • Longueur de la nucule : 3,0 mm; largeur : 2,3 mm; épaisseur : 1,6 mm (O’Donovon et Sharma, 1987)

    Forme

    • Nucule largement ovoïde, comprimée
    • Lenticulaire ou légèrement trigone près du point d’attache (en 3D)
    • Nucule immature larmiforme, se rétrécissant abruptement au point d’attache

    Texture de la surface

    • Nucule à surface lisse ou ponctuée, avec des zones bulleuses éparses ou denses
    • Nucule immature lisse, présentant de petites zones bulleuses éparses

    Couleur

    • Nucule généralement brun mat ou luisant avec des marbrures brun foncé clairsemées
    • Zones bulleuses surélevées brun clair ou brun blanchâtre
    • Nucule immature orange brunâtre mat

    Autres caractéristiques

    Point d’attache

    • Point d’attache situé à l’extrémité étroite de la nucule
    • Point d’attache concave, circulaire ou ovale, brun mat
    • Courte crête partant du point d’attache d’un côté de la nucule, donnant à celle-ci une forme légèrement trigone

    Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucules

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  • Graine

    Dimensions

    • Graine de dimensions semblables à celles de la nucule

    Forme

    • Graine ovoïde, pointue à une extrémité

    Texture de la surface

    • Surface marquée de réticulations saillantes séparées par de petits espaces interstitiels, d’aspect ponctué

    Couleur

    • Orange brillant

    Autres caractéristiques

    Hile et zone hilaire

    • Hile situé d’un des côtés de la graine, près de l’extrémité pointue
    • Hile larmiforme, noir

    Autres

    • Tégument membraneux, adhérent à la face interne de la nucule
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  • Embryon

    Dimensions

    • Embryon remplissant partiellement la graine

    Forme

    • Embryon spatulé (Martin, 1946)

    Albumen

    • Albumen huileux, orange translucide

    Autres caractéristiques

    • Embryon en position axiale (Martin, 1946)

Identification Tips

CONSEILS POUR L’IDENTIFICATION

Les nucules des Galeopsis n’ont pas une forme nettement trigone et sont dépourvues de tissus blancs au point d’attache, contrairement à celles des autres espèces du genre des Lamiaceae. Elles sont ovoïdes, semblent biconvexes en vue latérale, sont concaves au point d’attache et présentent des zones bulleuses en relief.

Chez la plupart des espèces du genre Galeopsis, les nucules présentent des surfaces aux caractéristiques semblables et sont de couleur variable, et il est donc difficile de distinguer les espèces avec certitude. Il faut en outre tenir compte des dimensions, de la forme et de la couleur des nucules ainsi que de la répartition des espèces.

Ortie royale (Galeopsis tetrahit) nucules

Additional Botany Information

AUTRES RENSEIGNEMENTS BOTANIQUES

Fleurs/Inflorescences

  • Fleurs réunies en grappes denses associées aux feuilles de l’extrémité de la tige (O’Donovon et Sharma, 1987)
  • Fleurs longues de 15-23 mm, violettes, blanches ou d’un mélange des deux couleurs (O’Donovon et Sharma, 1987)
  • Nucules produites à raison de quatre par fleur, qui demeurent dans le calice long de 1 cm (O’Donovon et Sharma, 1987)
  • Lobes du calice se terminant par une longue épine, caractère distinctif du genre Galeopsis (Gill, 1983; O’Donovon et Sharma, 1987)

Caractéristiques Végétatives

  • Plante haute de 30-75 cm, portant des tiges nettement épaissies sous la paire de feuilles opposées (O’Donovon et Sharma, 1987)
  • Caractéristiques permettant l’identification de la plante : tiges épaissies sous les feuilles, grappes de fleurs associées aux feuilles supérieures et lobes du calice se terminant par une épine (Gill, 1983; O’Donovon et Sharma, 1987).

Fleurs de Galeopsis tetrahit (Tom Heutte, USDA Forest Service, Bugwood.org)

Similar Species

ESPÈCES SEMBLABLES

L’identification des espèces semblables est fondée sur l’étude de la morphologie des graines; les espèces qui possèdent des unités de dispersion semblables sont retenues. L’étude est limitée par la disponibilité des spécimens physiques et des publications au moment de l'examen et peut être teintée par la subjectivité des auteurs, compte tenu de leurs connaissances et de leur expérience. L’information sur les espèces semblables qui est fournie pour faciliter l’identification des graines vise à faire connaître aux utilisateurs les similitudes qui pourraient mener à des erreurs d’identification.

Galeopsis pubescens Besser

Le G. pubescens est une annuelle produisant des fleurs rouges, roses ou violettes, présente dans le centre, l’est et le sud de l’Europe (USDA-ARS, 2022). Il n’a jamais été signalé aux États-Unis et au Canada (Brouillet et al., 2010+; USDA-NCRS, 2022). Ses nucules sont généralement plus étroitement ovoïdes (longueur* : 2,1 – 2,7mm; largeur : 1,7 – 2,3 mm) et sont brun foncé comparativement aux nucules du G. tetrahit, qui sont d’un brun plus clair.

Galeopsis speciosa Mill.

Le G. speciosa est une espèce annuelle présente en Europe (USDA-ARS, 2022). Il a été signalé en Alberta, en Ontario et au Québec, au Canada, mais n’a pas été répertorié aux États-Unis jusqu’à maintenant (Brouillet et al., 2010+; USDA-NCRS, 2022). Ses nucules sont généralement plus grosses (longueur* : 2,5 – 3,2 mm; largeur : 1,9 – 2,5 mm) et sont brun foncé comparativement aux nucules du G. tetrahit, qui sont d’un brun plus clair.

Galeopsis ladanum L.

Cette espèce annuelle provient d’Europe et d’Asie tempérée (USDA-ARS, 2022). Elle s’est répandue dans le nord-est des États-Unis et au Colorado, ainsi qu’au Manitoba, au Québec et au Nouveau-Brunswick, au Canada (Brouillet et al., 2010+; USDA-NCRS, 2022). Ses nucules sont étroitement ovoïdes, présentent une crête centrale plus longue que chez le G. tetrahit et sont brun clair au point d’attache.

*Remarque : Mesures minimale et maximale établies à partir d’images de 20 graines entrant dans la plage normale de valeurs chez cette espèce (ISMA, 2020)

 

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Reference(s)

Référence(s)

Alex, J.F. 2011. Ontario weeds. Ontario Ministry of Agriculture Food and Rural Affairs, Guelph, Ontario, Canada. 304 pp. Brouillet, L., Coursol, F., Meades, S. J., Favreau, M., Anions, M., Bélisle, P. and Desmet, P. 2010+. VASCAN, the database of vascular plants of Canada. http://data.canadensys.net/vascan/ Accessed July 21, 2022. Conn J. S. and Werdin-Pfisterer N. R. 2010. Variation in Seed Viability and Dormancy of 17 Weed Species after 24.7 Years of Burial: The Concept of Buried Seed Safe Sites. Weed Science 58: 209–215 Darbyshire, S. J. 2003. Inventory of Canadian Agricultural Weeds. Agriculture and Agri-Food Canada, Research Branch. Ottawa, ON. Gill, L.S. 1983. Cytotaxonomic Studies of the Tribe Stachydeae (Labiatae) in Canada. Willdenowia 13: 175-181 International Seed Morphology Association (ISMA). 2020. Method for Seed Size Measurement. Version 1.0. ISMA Publication Guide. Klinkenberg, B. 2023. E-Flora BC: Electronic Atlas of the Plants of British Columbia: https://ibis.geog.ubc.ca/biodiversity/eflora/ Accessed August 16, 2023. Légère, A. and Deschênes, J.M. 1989. Influence of time of emergence and plant density on growth of hemp-nettle (Galeopsis tetrahit). Canadian Journal of Plant Science 69: 171-183. Légère, A. and Deschênes, J.M. 1991. Yield responses of oats and alfalfa to common hemp-nettle (Galeopsis tetrahit) interference. Canadian Journal of Plant Science 141-147. Martin, A.C. 1946. The comparative internal morphology of seeds. The American Midland Naturalist 36: 513-660. Maslova, E.V. 2008. Differentiation of two hemp nettle species (Galeopsis bifida Boenn. and G. tetrahit L.) inferred from morphological characters and DNA markers. Russian Journal of Genetics 44: 312–319. O’Donovan, J.T. and Sharma, M.P. 1987. The biology of Canadian weeds. 78. Galeopsis tetahit L. Canadian Journal of Plant Science 67: 787-796. United States Department of Agriculture-Agricultural Research Services (USDA-ARS). 2022. Germplasm Resources Information Network (GRIN), https://npgsweb.ars-grin.gov/gringlobal/taxon/taxonomysearch Accessed July 21, 2022. United States Department of Agriculture-Natural Resources Conservation Service (USDA-NRCS). 2022. The PLANTS Database. National Plant Data Team, Greensboro, NC USA. https://plants.usda.gov/home Accessed July 26, 2022.

Author(s)

AUTEUR(S)

Jennifer Neudorf, Angela Salzl, Ruojing Wang, Karen Castro, Katrina Entwistle

Agence canadienne d’inspection des aliments